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de l'ouvrage RÉFLEXION A- Anciennement, ce Sacrement était intitulé : le Sacrement de Pénitence, et on avait pris lhabitude de le nommer couramment : la Confession. B- On naît à la vie de la Grâce par le Sacrement du Baptême. On y acquiert la croissance voulue par le Sacrement de la Confirmation. On sy nourrit par le Sacrement de l Eucharistie. Mais on peut sy affaiblir par le péché et tomber malade, et même mourir, surnaturellement parlant... C- Heureusement, linfinie pitié de Dieu a mis le remède à côté du mal. La bonté de Notre-Seigneur, sachant notre facilité à tomber dans le péché, a voulu nous donner la possibilité den recevoir le pardon, si nous le désirons vraiment. Il avait dit un jour à ce sujet : "Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs... Ce sont les malades qui ont besoin du médecin... Il y a plus de joie dans le Ciel pour un pécheur qui fait pénitence, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui nont pas besoin de pénitence!" D- Jésus a Lui-même donné lexemple du pardon : On connaît lhistoire de Marie-Madeleine (St. Luc 7) ; et celle de la femme pécheresse quon allait lapider : "... Je ne vous condamne pas, dit Jésus à cette femme regrettant ses péchés, allez et ne péchez plus !" Et lhistoire du bon larron que Jésus pardonne aussi, en lui promettant quil serait avec Lui dans le Paradis... Depuis des siècles, la pitié de Dieu continue à se manifester chaque jour par le consolant Sacrement du Pardon. EXPLICATION 1.- Le Sacrement du Pardon est un Sacrement institué par Notre-Seigneur pour nous pardonner les péchés commis après le Baptême. On appelait ce Sacrement la Pénitence, parce que ce mot désigne, dans ce cas, la vertu qui nous porte à regretter et à expier (= payer) les péchés commis. 2.- Avant la venue de Jésus, le regret sincère des péchés était le seul moyen dobtenir leur pardon. Mais Jésus a institué la pénitence-vertu en Sacrement, le soir de Sa Résurrection, lorsquIl a donné à Ses Apôtres réunis, le pouvoir de pardonner les péchés, en disant : "Recevez le Saint-Esprit : les péchés seront pardonnés à ceux à qui vous les pardonnerez ; et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez !" 3.- Il sagit là dun vrai Sacrement, parce quil en remplit toutes les conditions :
4.- Notre-Seigneur avait déjà conféré le pouvoir judiciaire à Ses Apôtres, lorsquIl leur avait dit : "...et tout ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le Ciel !" Et ce sont les Évêques, successeurs des Apôtres, qui, avec leurs délégués que sont les Prêtres, possèdent le pouvoir de pardonner sacramentellement les péchés . 5.- Ce Sacrement du Pardon est nécessaire à tous ceux qui ont commis un péché mortel. Par ailleurs, lÉglise fait obligation à tous les membres de lÉglise visible de recevoir ce Sacrement au moins une fois lan : opportunément durant le temps du Carême, ou de Pâques. 6.- Les parties essentielles du Sacrement du Pardon sont de deux sortes :
7.- La contrition (ou regret sincère ) dont il sagit ici, na pas nécessairement un caractère affectif. Le "regret intellectuel", qui consiste à reconnaître le désordre moral du péché et sa nécessaire réprobation, suffisent. On nomme ce regret : la contrition parce quil va plus loin que le simple regret, en raison de ce quil concerne Dieu. Pour avoir une vraie contrition, il faut que :
N.B. A vrai dire, la contrition est accompagnée de la ferme résolution dont il va être question ci-dessous. Celle-ci regarde le futur, tandis que la contrition porte sur le passé. Mais lune et lautre concernent labolition des péchés. 8.- On distingue deux sortes de contritions :
En cas de danger mortel, alors quil est impossible de recevoir le Sacrement du Pardon, la contrition parfaite remet lâme en état de Grâces, même sil y a eu des péchés mortels de commis.
9.- La ferme résolution ( appelée jadis : le ferme propos ) consiste dans l intention sincère et même la décision formelle, de faire sincèrement et sérieusement effort, à lavenir, pour éviter le péché sous toutes ses formes. En raison de sa nature, cette résolution devra porter aussi sur la nécessité de fuir toutes les occasions et toutes les tentations pouvant nous inciter à pécher. En effet, il sagit de savoir ce que lon veut : Ne plus pécher, et alors en prendre les moyens proches ou éloignés. On ne se moque pas de Dieu ! 10.- La réparation ( ou la satisfaction ) des péchés commis est parfaitement logique ,et donc nécessaire. Car un péché pardonné nest pas, pour autant, un péché réparé dans ses mauvaises conséquences. Mais comme il est souvent difficile de vraiment réparer, il sera plutôt question de compenser les conséquences de nos péchés. Cela se fera par de bonnes actions, par la prière, par une vie meilleure, ou des sacrifices réparateurs que lon simposera . Cest ce quexprime l" Acte de contrition ", en la promesse quil exprime en final, de " faire pénitence. " 10.- Il faut bien considérer que la " pénitence " quimpose le Confesseur au Pénitent en lui prescrivant quelque prière ou actes réparateurs nest, en fait, que le commencement - pourrait-on dire symbolique - de pénitence vraiment réparatrice des péchés pardonnés, et que Dieu seul peut évaluer. 11.- Quant aux dispositions extérieures, elles constituent la partie sensible (ou signe sensible) du Sacrement. Ce sont :
Laccusation est laveu des péchés. Cest là un acte de foi, dhumilité et de sincérité ; et non pas un simple et banal récit des péchés commis. Cet aveu est fait à un Prêtre dans ses fonctions de représentant et de délégué de Notre-Seigneur, et disposant, pour ce motif, du pouvoir de juger, puis de pardonner le Pénitent. 12.- Laccusation devra porter nécessairement sur les péchés mortels sil y en a eu de commis. Cest là une obligation formelle et une condition pour retrouver létat de Grâces quils ont supprimé. Si cest le cas, on devra aussi préciser les circonstances qui en ont changé la nature de ces péchés mortels, rendant ces derniers plus graves. 13.- La personne qui cacherait volontairement un péché mortel, ne recevrait le pardon daucun des péchés accusés. De plus, elle commettrait un sacrilège, qui est un péché mortel particulièrement grave. Lorsquon a eu " le courage " de commettre un péché mortel, il faut avoir logiquement le courage, au moins, de laccuser pour en recevoir le pardon. Dautant mieux que le Confesseur, pour quelque motif que lon puisse imaginer, ne doit JAMAIS dévoiler, à qui que ce soit, le secret de la Confession. 14.- Dévoiler le secret de la Confession, ce serait, de la part dun Confesseur, révéler un péché ( mortel ou véniel) entendu en confession, en même temps que la personne qui la accusé. 15.- Par contre, il nest pas nécessaire daccuser tous les péchés véniels commis, puisquils peuvent être pardonnés aux conditions indiquées plus haut. Mais il est bon de le faire cependant, ne serait-ce que pour mieux exprimer le regret et mieux se disposer à en éviter la rechute. Étant de natures différentes, ce nest pas le grand nombre des péchés véniels commis qui pourra constituer un péché mortel. 16.- Un péché mortel, oublié involontairement dans une confession, est tout de même pardonné. Mais, si lon sen souvient par la suite, il devra être accusé comme tel dans la confession suivante. 17.- Concernant la manière de se confesser, on devra :
N.B. Sauf circonstances particulières et exceptionnelles, il faut éviter de rechercher ses péchés pendant leur accusation. Cest une perte de temps pour tout le monde. Il existe des questionnaires qui peuvent aider. Et si le Prêtre est amené à provoquer laveu des fautes par manque de préparation du Pénitent, ou sur la demande de ce dernier, cela pourra se faire ainsi. Mais il faudra veiller à ne pas trop faire attendre les autres Pénitents.... 18.- On peut dire bien attentivement et avec componction le " Je confesse à Dieu..", avant daller vers le Confesseur. Cela peut même favoriser lattention et les sentiments de regret et de ferme résolution. 19.- Une fois devant le Confesseur, on commence la confession e faisant le signe de la Croix, comme au commencement de tout acte religieux. Puis on dit : " Mon Père, bénissez-moi, parce que jai péché. " On saccuse ensuite clairement et avec humilité, distinctement, mais à voix basse, afin de favoriser la discrétion de laccusation. On sexprimera dune façon claire et compréhensible pour loreille du Confesseur. En effet, celui-ci étant juge, il est nécessaire quil sache sur quoi devra porter le pardon quil donnera de la part de Notre-Seigneur. 20.- Il est bon de terminer laccusation par ces mots : "Je maccuse, mon Père, de tous ces péchés, de ceux de ma vie passé ; et jen demande le pardon à Dieu et à vous, mon Père, si vous men jugez digne." On écoute ensuite les encouragements du Prêtre, ses éventuelles remarques, ses conseils, puis la pénitence quil donnera, et quil faudra exécuter par la suite, sans trop tarder. Cette pénitence nest que le commencement de celles que le Pénitent simposera ou acceptera dans le déroulement de la vie courante, en signe de réparation ou de compensation de ses péchés pardonnés. 21.- Labsolution du Prêtre suit, très généralement, la confession du Pénitent. Le Prêtre a reçu le pouvoir de pardonner, de la part de Notre-Seigneur, depuis la cérémonie qui lui confère, par lÉvêque, le Sacrement de lOrdre. Sa nécessaire intention de pardonner est générale. Il ny a pas dinquiétude à avoir à cet égard. Il est seul responsable envers Dieu de la façon dont il sacquitte de ce devoir. LES INDULGENCES 1.- Lindulgence est la rémission de la peine à expier due aux péchés pardonnés mais non encore réparés. Cette rémission, en dehors du Sacrement du Pardon, peut nous être accordée par lÉglise qui en a effectivement reçu le pouvoir de Notre-Seigneur. 2.- Dans le cas dune indulgence, lÉglise nous remet ( = nous dispense ... ) de tout ou partie de la peine consécutive aux péchés commis et pardonnés, mais qui doivent être réparés de quelque façon par nos prières et nos efforts offerts dans cette intention. LÉglise le fait en raison des mérites acquis par Notre-Seigneur, par ceux aussi de la Très Sainte Vierge Marie et par les Saints. 3.- Les mérites en question demeurent à la disposition et pour le profit des âmes à qui ils seront attribués par la Hiérarchie de lÉglise visible. En accordant des indulgences, lÉglise entend ainsi venir en aide, de la part de Notre-Seigneur, à notre incapacité dexpier en ce monde toutes les peines consécutives à nos péchés. En agissant de la sorte, Elle donne un signe de la miséricorde de Dieu envers ses enfants repentants et bien disposés. 4.- Ces mérites constituent ce quon appelle " le trésor spirituel de lÉglise Universelle " en tant quElle est le Corps Mystique de Notre-Seigneur. Ce sont le Pape et les Évêques, seuls, qui ont le pouvoir de disposer de ces biens spirituels. 5.- On distingue deux sortes dindulgences :
N.B. Malgré laspect de "négoce" que peut revêtir, dans notre esprit, cet accord dindulgences, en raison des conditions surtout où elles sont accordées, il faut considérer essentiellement et bien objectivement leur nature et leur but : le bien des âmes bien disposées. 6.- Les indulgences peuvent être gagnées pour soi-même, mais aussi pour les Âmes du Purgatoire et pour des personnes vivant sur terre. 7.- Pour pouvoir bénéficier dune indulgence, il faut :
8.- Les indulgences partielles sont assorties dune précision concernant " le temps " dexpiation que lâme qui est concernée va gagner du fait de lindulgence qui lui est attribuée. Cest là, évidemment, une façon humaine de considérer les choses, comme pour donner une idée approximative de lampleur du bienfait dont bénéficie lâme en question. 9.- Pour cela, lÉglise utilise lancienne manière quelle avait dimposer des pénitences publiques ou privées, à la suite du pardon accordé. Par exemple, une pénitence qui consistera en des prières et des actions à assurer pendant X jours, ou mois, ou années etc.., afin dobtenir une certaine réparation des péchés commis pardonnés. 10.- Cest parce que, par elles, on satisfait à la justice de Dieu, que lon doit faire grand cas des indulgences. Et par ailleurs, il convient de ne pas négliger les moyens que lÉglise utilise pour favoriser la sanctification de nos âmes et donc leur intimité avec Dieu, soit dès ici-bas, soit après la mort. 11.- Redisons-le ici : En raison dune possible confusion avec ce qui serait une espèce de " négoce " entre Dieu et nous, il faut bien comprendre et faire comprendre la nature exacte des indulgences et létat desprit qui doit présider à leur acquisition. Il faut surtout rappeler la condition fondamentale pour les gagner : intention droite et un esprit essentiellement surnaturel. QUESTIONS DU CHAPITRE CINQ 1.- Quest-ce que le Sacrement du Pardon (ou : Pénitence) ? - Le Sacrement du Pardon est le Sacrement qui efface les péchés commis après le Baptême. 2.- Quand Jésus a-t-Il institué le Sacrement du Pardon ? - Jésus a institué le Sacrement du Pardon lorsquIl a dit à Ses Apôtres : "Recevez le Saint-Esprit, les péchés seront pardonnés à ceux à qui vous pardonnerez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez !" 3.- Que doit-on faire pour recevoir le Sacrement du Pardon ? - Pour recevoir le Sacrement du Pardon, on doit :
4.- Quest-ce quavoir la contrition ? - Avoir la contrition, cest regretter sincèrement ses péchés avec la ferme résolution de faire vraiment effort pour ne plus pécher. 5.- Pourquoi doit-on prendre cette résolution de faire effort pour ne plus pécher ? - On doit prendre cette résolution, parce que sans elle, nous ne regretterions pas vraiment nos péchés. 6.- Combien y a-t-il de sortes de contrition ? - Il y a deux sortes de contritions : la contrition parfaite et la contrition imparfaite. 7.- Quand a-t-on la contrition parfaite ? - On a la contrition parfaite lorsquon regrette les péchés, parce quils sont une offense faite à Dieu infiniment bon et quils ont causé les souffrances et la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ. 8.- Récitez lActe de contrition ! - Mon Dieu, jai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte Grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. 9.- Quel faute commettrait une personne qui cacherait volontairement un péché mortel dans sa confession ? - Une personne qui cacherait volontairement un péché mortel dans sa confession, commettrait alors un sacrilège ; et aucun de ses péchés accusés ne serait pardonné. 10.- A quel moment reçoit-on le Sacrement du Pardon ? - On reçoit le Sacrement du Pardon au moment où le Prêtre donne labsolution. 11.- Quest-ce que labsolution ? - Labsolution est le jugement que le Prêtre prononce pour pardonner les péchés au nom de Jésus-Christ. 12.- Pour qui le Sacrement du Pardon est-il obligatoire ? - Le Sacrement du Pardon est obligatoire pour ceux qui ont commis un ou plusieurs péchés mortels. 13.- En dehors de ce dernier cas, est-il bon de se confesser ? - Oui, même sil ny a pas de péché mortel à accuser, il est même bon de se confesser assez souvent et régulièrement. 14.- Quels péchés doit-on accuser pendant la confession ? - Pendant la confession, ont doit obligatoirement accuser le ou les péchés mortels. Mais il est très utile daccuser nos péchés véniel. 15.- Les péchés, même mortels, oubliés involontairement sont-ils pardonnés ? - Oui, les péchés, même mortels, oubliés involontairement dans la confession, sont pardonnés. Mais on devra les accuser dans la prochaine confession, si lon s en souvient par la suite. 16.- Que devons-nous faire avant de nous confesser ? - Avant de nous confesser, nous devons :
17.- Quelles qualités doit avoir laccusation de nos péchés ? - Laccusation de nos péchés doit être claire, sincère, humble et confiante dans la miséricorde de Dieu. 18.- Que doit-on faire après chaque confession ? - Après la confession, on doit remercier Dieu pour un si grand bienfait ; renouveler souvent la de faire sincèrement effort pour éviter de pécher ; réparer ou compenser les désordres des péchés par des moyens de sanctification, et accomplir dès que possible la pénitence imposée par le confesseur. 19.- Que doit-on faire pour réparer les torts faits à Dieu par nos péchés ? - Pour réparer les torts faits à Dieu par les péchés, on doit accomplir la pénitence imposée par le Confesseur ; faire des pénitences volontaires ; gagner des indulgences et avoir recours aux Sacrements dEucharistie et du Pardon. 20.- Doit-on réparer les torts faits au prochain ? - Oui, on doit réparer les torts faits au prochain dans son honneur et dans sa réputation ; dans ses biens et dans sa personne. Et on ne peut être pardonné des péchés que si lon a lintention de réparer autant que cela est possible. 21.- Comment assurer la compensation de nos péchés pardonnés ? - Pour assurer la compensation de nos péchés, nous devons prier, faire de bonnes actions, bien accomplir son devoir détat, nous imposer quelques sacrifices et avoir recours aux Sacrements du Pardon et dEucharistie. 22.- Quest-ce que " gagner une indulgence " ? - " Gagner une indulgence ", cest obtenir de Dieu que la peine à subir pour nos péchés pardonnés soit diminuée ou même supprimée, grâce aux mérités infinis de Jésus, de ceux de la Vierge Marie et des Saints. 23.- Combien y a-t-il de sortes dindulgences ? - Il y a deux sortes dindulgences : Lindulgence plénière, qui supprime toute la peine due au péchés ; et lindulgence partielle, qui nen supprime quune partie. 24.- A quelles conditions peut-on gagner des indulgences ? - Les conditions pour gagner des indulgences sont :
25.- Pour qui peut-on gagner des indulgences ? - On peut gagner des indulgences pour soi-même ; pour les âmes du Purgatoire et pour des personnes vivantes. CONSÉQUENCES PRATIQUES A- Il faut aimer et user assez souvent et régulièrement du Sacrement du Pardon, puisquil est le merveilleux moyen de nous réconcilier avec Dieu que nous avons offensé par le plus grand mal qui soit : le péché. B- Quelles que soient nos réticences, en raison du respect humain ou dun sentiment de honte ou de gêne : ce sont là des difficultés compréhensibles, mais tout de même bien secondaires, en comparaison des bienfaits à obtenir par ce moyen. C- Il ne faut pas limiter lusage de ce Sacrement aux cas de nécessité de le recevoir pour retrouver létat de Grâces perdu par le péché mortel. Il est bon, au contraire, dy recourir pour approfondir et enrichir létat de Grâce Sanctifiante en lequel se trouve lâme malgré son "encombrement" par les péchés véniels. D- Et en plus dune marque damour et de respect de Dieu, les
indulgences sont une preuve de notre charité, lorsquelles sont gagnées pour
dautres que soi. |