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de l'ouvrage RÉFLEXION A- Notre-Seigneur na pas seulement voulu Se rendre sur la terre en Sajoutant la nature humaine : Afin de donner à Ses enfants fidèles la possibilité de Lavoir parmi eux, et même de Le recevoir en leur âme et en leur corps, Il a institué un Sacrement mettant à leur disposition Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité : Jésus a réalisé cela par le merveilleux Sacrement de lEucharistie. B- Mais comme rien dapparent et de sensible à nos sens nous rend compte physiquement de la présence réelle de Notre-Seigneur sous les apparences du pain et du vin que Jésus a utilisés pour ce Sacrement, tout est une question de foi en cette présence mystérieuse de Notre Sauveur. Cest vraiment là un "Mystère de foi !" C- Cependant, cette Foi en la présence réelle de Jésus a ses fondements historiques et même matériels :
EXPLICATION 1.- L Eucharistie est le plus grand de tous les Sacrements. Ce mot est formé de deux mots grecs : le mot bien et le mot grâce. En effet, ce Sacrement nous apporte la Grâce du plus grand des biens, à savoir : Jésus Lui-même, Auteur de la Grâce. Et cest après avoir rendu Grâce, en tant quhomme, à Son Père Céleste, que Jésus a institué ce merveilleux Sacrement. 2.- LEucharistie est le plus grand des Sacrements, en raison de son contenu qui est Dieu Lui-même et la personne humaine de Jésus, notre Sauveur et Maître. Cest pourquoi on lui donne la définition suivante : L Eucharistie est le Sacrement qui contient réellement et substantiellement : le corps, le sang, lâme et la divinité de Jésus-Christ, sous les apparences du pain et du vin. 3.- Cest un Sacrement, parce quil y a, réalisées là, les trois conditions dun Sacrement :
4.- Ce Sacrement contient véritablement, et non pas symboliquement, comme le ferait une simple comparaison, ou image. Et réellement, et non pas en figure, en photographie.. Substantiellement, cest-à-dire quil ny a pas simplement présence des effets que ce Sacrement peut produire, mais présence de la Personne-même du Christ, en tant quIl est réellement homme et réellement Dieu. 5.- Sont donc réellement présents dans lEucharistie = Le corps de Notre-Seigneur : cest-à-dire le même corps, né de la Vierge Marie, que les Apôtres et contemporains de Notre-Seigneur ont vu, touché, entendu, et qui a été cloué sur la croix, et tel quIl est désormais dans la Gloire Éternelle. Et le sang, le même sang qui a été jadis versé pour le rachat de nos péchés, au Jardin des Oliviers, à Jérusalem, puis sur le Calvaire. Lâme de Jésus, parce que toujours vivante du fait quelle est toujours unie au corps humain de Jésus ressuscité. Enfin, la divinité de Notre-Seigneur, parce quen vertu de lIncarnation de Jésus en Marie, les deux natures : divine et humaine, sont indissolublement unies en la personne de Jésus. Donc, l humanité de Jésus-Christ étant dans lEucharistie, sa divinité y est aussi, comme lâme dun enfant suit, quand son corps se met à marcher... 6.- Précisons-le à nouveau ici : Jésus est réellement et absolument présent tout-entier dans le Sacrement de lEucharistie. Il ny est donc pas au figuré, ni par notre foi, ni seulement par sa Grâce ; mais Il y est par Lui-même, en réalité, comme Il était autrefois présent dans la Crèche de Bethléem, puis sur la Croix de Jérusalem. Mais cest Jésus tel quIl est dans la Plénitude céleste, avec un corps glorieux qui ne peut plus mourir, avec son âme humaine et sa divinité. 7.- Cette présence réelle de Jésus est produite pendant la Messe, au moment que nous appelons la transsubstantiation, (appelée aussi : la Consécration ) qui est le moment où se fait le changement de la substance du pain, puis celle du vin en les substances du corps, puis du sang de Jésus. Ce changement de substances napparaît pas ; il se dissimule sous les seules apparences du pain et du vin, cest-à-dire sous ce qui paraît du pain et du vin, à savoir : sa forme, sa couleur, son poids, son goût, etc. 8.- Il y a donc bien, dans lEucharistie :
9.- Les mots substance et apparences sont à bien connaître : Tout objet se compose, en effet, de deux éléments : la substance, qui est la base réelle de cet objet ; et les apparences extérieures, que sont la forme, le poids, la couleur, etc. de cet objet.
10.- Nous ny prêtons pas toujours attention, mais, dans la nature, il y a beaucoup et très souvent des êtres qui a) changent dapparences : lorsquils grandissent et se développent ; lorsquils manifestent une odeur, ou quils changent de couleurs... Et il arrive aussi que des objets changent même, plus ou moins lentement, de substance : lorsque du raisin devient du vin ; comme un légume devient des cellules de notre corps ; etc. Et Jésus a fait souvent, par ses miracles, changer brusquement certaine substance en une autre : comme ce quIl fit à Cana de Galilée, en changeant de leau en vin. 11.- Si nous appliquons maintenant ces principes à lEucharistie, nous constatons que : a) Jésus a complètement changé la substance du pain en celle de son corps et la substance du vin en celle de son sang. b) Et Il a fait cela, non pas en mettant la substance de son corps à côté ou à la place de la substance du pain (et pareillement pour ce qui est du vin) ; mais Il a substitué les deux substances (pain et vin) en celles de son corps et de son sang. 12.- Cest miraculeusement et dune façon immédiate (= sans intermédiaire) que Jésus a substitué ces substances matérielles en celles de son corps et de son sang. Et cest tout aussi miraculeusement que les apparences sont restées telles quelles étaient avant la Consécration. Ainsi, par sa toute-puissance divine, Jésus est réellement présent dans lEucharistie ; mais sous des apparences étrangères à Sa propre Personne. 13.- Si lon se demande maintenant pour quelle raison Notre-Seigneur a voulu Se rendre présent de la sorte pour nous, il semble aisé de le comprendre : Cest pour éviter que nous ayons quelque répugnance à communier à Sa réalité physique. Tandis quen recevant physiquement Notre-Seigneur sous les apparences (en particulier le goût) de pain et de vin, nous avons limpression tout-à-fait acceptable, et même habituelle, de manger du pain et de boire un peu de vin. Ce que nous ne pourrions pas supporter sil sagissait de chair et de sang humains. 14.- En décidant de Se rendre présent, par et dans lEucharistie, Notre-Seigneur a voulu :
15.- La réalité de la Présence Réelle de Jésus dans lEucharistie nous est prouvée de plusieurs façons :
N.B. A noter que les paroles de Jésus concernant la promesse seraient trop longues à rapporter ici entièrement. Elles occupent quarante versets du chapitre 6 de lÉvangile de St. Jean. Par exemple : "Je suis le Pain Vivant descendu du Ciel...Le Pain que Je donnerai, cest Ma Chair" (St. Jean 6,51) 16.- Concernant linstitution elle-même, les Évangiles nous en rapportent le déroulement de la façon suivante (St. Mt.26,24 . St. Mc.14,22 ; St. Luc 22,19) : "Pendant quils (les Apôtres) mangeaient, Jésus ayant pris du pain et rendu grâce, Il bénit ce pain, le rompit et le donnant à ses Apôtres, Il leur dit : Recevez et mangez-en tous : Ceci est mon Corps. Faites cela en mémoire de Moi". Puis, ayant pris la coupe (de vin) et, de la même manière, ayant rendu grâce, Il la leur donna en disant : "Buvez-en tous ; car ceci est Mon Sang ; le Sang de la nouvelle alliance, répandue pour vous et pour plusieurs, en vue de la rémission des péchés." 17.- En conclusion de toute cette étude, il nous faut remarquer que Jésus a institué lEucharistie essentiellement pour :
18.- En conséquence, les effets de lEucharistie reçue dignement seront donc :
L'Eucharistie - sacrifice : Le Saint-Sacrifice de la Messe 1.- Le sacrifice est lacte essentiel du culte. De tout temps il y a eu des sacrifices. Mais les humains ne pouvaient offrir que des sacrifice imparfaits et disproportionnés par rapport à la dignité de Dieu. Jésus est venu parmi nous, Soffrant sur le Calvaire et réalisant un sacrifice parfait. 2.- Un sacrifice est loffrande ou limmolation faite à Dieu, dune victime, pour reconnaître quIl est le Souverain Maître du Ciel et de lunivers, et en signe dune offrande réparatrice ou compensatrice des péchés. 3.- Le vrai sacrifice, cest lorsquon abandonne à Dieu une chose inanimée quon la Lui offre ; ou un être vivant quon Lui immole en expression dun acte dadoration ou de réparation. 4.- En tout sacrifice il y a toujours : a) une victime qui est offerte et b) un Prêtre qui offre cette victime en signe dadoration de Dieu, ou de réparation des péchés. 5.- Le Sacrifice de la Croix est le sacrifice de Jésus-Christ Soffrant à Dieu Son Père et mourant pour nous sauver par la réparation de nos péchés. Sur la Croix, Jésus fut immolé comme létaient les victimes des sacrifices anciens. Pendant Son Sacrifice, Jésus Soffrait volontairement pour le salut des humains et en tant que représentant de ceux-ci. 6.- Ce fut donc là un vrai sacrifice, car Jésus en réalisait toutes les conditions, à savoir quil y avait là : a/ la victime = JÉSUS Lui-même ; b/ le Prêtre sacrificateur = également JÉSUS Lui-même avec lintention du sacrifice opéré en vue de satisfaire à la justice de Dieu et de nous sauver en expiation de nos péchés. 7.- Le Sacrifice de Jésus fut historiquement et géographiquement accompli dune façon sanglante une seule fois. Mais Notre-Seigneur, à la Cène et donc précédemment au Sacrifice sur la Croix du Calvaire, avait institué le moyen de rendre présents, dune façon non-sanglante mais tout-aussi réelle, les effets et mérites infinis de son Sacrifice. En effet, comment les mérites acquis au Calvaire seraient-ils mis à la disposition des générations qui suivraient ? Ne fallait-il pas que ce Sacrifice fut rendu présent indéfiniment en sa nature et en ses bienfaits ? Notre-Seigneur y a donc pourvu en instituant le Saint-Sacrifice de la Messe. 8.- Le Sacrifice de la Messe est bien le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ offert à Dieu sur lautel , par le ministère des Prêtres, pour rendre présent le Sacrifice de la Croix. Cest, en effet, bien ce que Jésus a voulu : Se rendre réellement présent avec Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité, sous les apparences du pain et du vin. Il a voulu donner à Ses Apôtres et à leurs successeurs, le commandement et le pouvoir de renouveler, dans le temps et jusquà la fin des siècles, cette action sacrée entre toutes. Action qui nest pas une simple image, ou symbole, ou simple mémorial, mais une actualisation du grand Drame du Vendredi-Saint à Jérusalem. 9.- Désormais, si pendant le Saint Sacrifice de la Messe, on ne voit que le célébrant, celui-ci nest que le représentant, le délégué et linstrument de Notre-Seigneur en la personne de Qui il est comme incorporé au moment de la célébration sacrée. Cest ce que lon déclare lorsquon dit que le Prêtre agit, lors dun Sacrement, "in persona Christi" . Cest donc Jésus qui offre le Sacrifice et cest Lui-même qui est offert, mettant à la disposition des âmes bien disposées, par lintermédiaire du Prêtre, les mérites de Son Sacrifice. 10.- Il faut noter ici que cette application des mérites du Sacrifice de Jésus nest pas infinie : Cette application est proportionnée aux dispositions de foi et de piété des fidèles. Ne profitent le plus des fruits spirituels du Saint Sacrifice de la Messe, que ceux qui y assistent, non pas dune manière passive, mais en la suivant attentivement et en joignant intentionnellement leurs prières à celles du célébrant. 11.- Et si le Célébrant, seul, a le pouvoir de consacrer le pain et le vin, tous les fidèles peuvent et doivent offrir, en union avec lui, le Saint Sacrifice. Mais ils ne bénéficient des mérites du Sacrifice quen proportion de leur attention et de leur ferveur. 12.- Le mot MESSE semble bien petit pour désigner quelque chose de si grand ! Il vient dun mot hébreu : missah, qui signifie offrande. Par ailleurs, on peut le faire dériver aussi de deux mots latins : missa et missio, qui veulent dire : renvoi, et envoi. "Renvoi", parce quon renvoyait les Catéchumènes après lÉvangile ; puis tous les fidèles à la fin, en disant : "Ite missa est" = "Allez ! cest le renvoi". Et "envoi", parce que la Messe étant finie, Jésus nous envoie uvrer à Sa mission. 13.- Le changement du pain et du vin au Corps et au Sang de Notre-Seigneur a lieu au moment appelé la Consécration, lorsque le Prêtre prononce les paroles-mêmes de Jésus : " Ceci est mon Corps...(...) Ceci est mon Sang. " Cest là que se réalise limmolation mystique. Cest lacte essentiel de la Sainte Messe. Cest le moment le plus important du Sacrifice. 14.- Les prières qui précèdent ou qui suivent la Consécration ont été ajoutée par lÉglise pour nous faire mieux apprécier le Saint-Sacrifice et nous aider à en retirer plus de Grâces. Il y a quatre parties dans la Messe :
15.- Le Prêtre offre le Saint Sacrifice de la Messe pour tous les fidèles vivants et morts. On distingue : le fruit général de la Messe, dont bénéficient tous les fidèles vivants et morts ; et le fruit spécial qui est appliqué, dune part au Prêtre qui célèbre et, dautre part, à certaines intentions particulières.
LA COMMUNION 1.- A toute vie il faut, pour croître, un aliment correspondant. A la Vie Divine de notre âme, Dieu a assuré un aliment divin. Cela a été réalisé le Jeudi-Saint, lors de linstitution de lEucharistie. Après Sêtre fait lun de nous par lIncarnation, Jésus a voulu, avec le Pain du Ciel, faire de nous quelque chose de Lui, par la Communion. 2.- Il ny a pas dunion plus étroite, intime et plus absolue que la nourriture avec le corps qui la reçoit. Cest ce même mode dunion que Jésus a voulu entre Lui et nous, lorsque nous Le recevons réellement dans la Communion. 3.- En effet, communier, cest recevoir en notre corps et en notre âme, Jésus-Christ Lui-même, dans le Sacrement de lEucharistie. Jésus-Christ Sétant rendu présent dans lEucharistie, sous les apparences du pain et du vin, il nous est possible de recevoir en nous ces apparences et, par elles, la réalité quelles dissimulent à nos regards, cest-à-dire : Le Corps, le Sang, lÂme et la Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cette union avec Jésus sappelle : la COMMUNION (= union avec). 4.- Pour communier effectivement, il suffit de recevoir Notre-Seigneur sous la seule apparence du pain, cest-à-dire lHostie consacrée à la Messe. Jusquau XIIIe siècle, on communiait sous les deux Espèces Consacrées. Mais plusieurs raisons ont amené à changer la coutume. (Ex. : la crainte de répandre le Sang Eucharistique ; la répugnance de certaines personnes pour le goût du vin ; lhygiène, etc.) 5.- Un chrétien fidèle se doit de communier au moins une fois par an, à loccasion du temps pascal ; et lorsquon est dangereusement malade. Jésus, en effet, a dit : "Si vous ne mangez pas la Chair du Fils de Dieu, vous naurez pas la Vie en vous." (St. Jean 6,54) LÉglise a fixé le minimum à observer relativement à la réception de la Sainte Eucharistie, en la prévoyant " au moins une fois par an ", avec les dispositions requises, bien évidemment, et non pas en nimporte quel état moral. 6.- Mais il est très louable -pour ne pas dire pratiquement nécessaire- de Communier plus souvent, ne serait-ce pour mieux résister aux tentations du Démon ; mais surtout pour mieux correspondre à cet amour que Dieu nous a témoigné en nous donnant cette possibilité de Le recevoir en nous si intimement. 7.- Les dispositions nécessaires pour communier dignement et respectueusement sont : Être en état de Grâce , et avoir une intention droite et bonne. Lorsque la Communion effective nest pas possible, alors que lon en aurait le désir, nous pouvons faire une "Communion spirituelle de désir". 8.- Les jeunes enfants doivent avoir la possibilité de communier dès "lâge de raison". Le Pape St. Pie X en a fait très heureusement la recommandation dans les années 1900. Cet âge est à discerner par les Parents de lenfant, ou par le Prêtre, aidé des catéchistes sil y a lieu. 9.- Les principaux effets de la Communion dignement reçue sont :
10.- Les dispositions nécessaires pour communier dignement sont :
(*) N.B. De nos jours (en lan 2.000), il est devenu hélas ! très fréquent, pour bon nombre de chrétiens qui se sont fait une Religion à leur convenance, daller communier sans les dispositions nécessaires ; à commencer par labsence de létat de Grâce, ne sétant pas confessés depuis des années ! Et lignorance religieuse est devenue telle pour un certain nombre dentre ceux qui vont communier, quils ont limpression de recevoir, en communiant, un peu de pain " symbolisant ", tout simplement, la Personne de Notre-Seigneur : ce qui est une conception protestante de lEucharistie. ! 11.- Tandis que ce serait donc un grave péché que de communier sans être en état de Grâce, ou sans avoir les dispositions nécessaires ; cela constituerait même :
12.- Quant aux dispositions du corps, lÉglise, actuellement, nous ordonne -par respect pour lEucharistie et par prudence- un certain jeûne eucharistique dune heure avant la Communion. Et il convient aussi de se présenter à la Communion dans une tenue décente et une attitude respectueuse favorisant la piété et non la légèreté. 13.- Il faut se préparer à la Communion en excitant dans notre esprit et notre cur une foi vive en la présence de Notre-Seigneur, et un grand désir de sunir à Lui. Communier, en effet, cest faire la plus grande et la plus merveilleuse des rencontres ici-bas. Encore faut-il se le rappeler ; car la répétition des choses les plus saintes risque dengendrer une banalisation des gestes. 14.- Après la Communion, il convient tout logiquement de remercier Notre-Seigneur par une action de Grâces ; cest-à-dire de Lui exprimer notre reconnaissance par un acte intérieur damour et dadoration ; Lui demander la Grâce de sanctifier la journée par nos efforts faits en union intime avec Lui venu jusquà nous par la Communion sacramentelle.
LA PRÉSENCE RÉELLE CONTINUÉE 1.- Notre-Seigneur continue à être réellement présent dans les Hosties consacrées et conservées après la célébration du Saint Sacrifice de la Messe. On garde ainsi la Présence Réelle de Jésus-Hostie, dans un ciboire déposé dans le tabernacle. Cest pour marquer cette Présence que lon recouvre le tabernacle dun tissu appelé conopée ; de même quune lampe brille dans les environs du tabernacle. Cest ainsi que se trouve réalisée merveilleusement la promesse de Jésus disant : " Voici que Je demeure parmi vous jusquà la fin des temps. " 2.- Lors de cérémonies appelées Exposition du Saint Sacrement, et Salut du Saint Sacrement, ou encore pendant les processions du Saint Sacrement, on expose, à l'aide dun ostensoir, l Hostie Consacrée, afin dadorer la Présence Réelle de Notre-Seigneur et de La célébrer avec une piété reconnaissante et implorante. 3.- Il convient, par ailleurs et en dehors des cérémonies signalées ci-dessus, de rendre visite à Notre-Seigneur dans les lieux où est conservée la Présence Réelle ; et de respecter les lieux où Elle est conservée. QUESTIONS DU CHAPITRE QUATRE 1.- Quest-ce que lEucharistie ? - L Eucharistie est le Sacrement qui contient réellement : le Corps, le Sang, lÂme et la Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous les apparences du pain et du vin. 2.- Quand, Notre-Seigneur a -t-Il institué ce Sacrement ? - Notre-Seigneur a institué ce Sacrement le Jeudi-Saint, la veille de Sa mort, à Jérusalem, dans le Cénacle, au milieu de ses Apôtres. 3.- Comment Notre-Seigneur a-t-Il fait pour instituer lEucharistie ? - Pour instituer lEucharistie, Notre-Seigneur à pris du pain, la béni et la donné à Ses Apôtres en disant : " Recevez et mangez, car ceci est Mon Corps ! ". Puis il a pris une coupe contenant du vin, la bénie et la donnée à Ses Apôtres en disant : " Prenez et buvez-en tous, car ceci est Mon Sang : le Sang de lAlliance nouvelle et éternelle, répandu pour un grand nombre. Vous ferez cela en mémoire de Moi ! " 4.- Qua fait Jésus par ces paroles : " Ceci est mon Corps ; ceci est mon sang ? - Par ces paroles : " Ceci est Mon Corps !... Ceci est Mon Sang!... ", Jésus a changé le pain en Son Corps et le vin en Son Sang. 5.- Qua fait Jésus par les paroles : " Faites cela en mémoire de Moi ! " ? - Par les paroles : " Faites cela en mémoire de Moi ! ", Jésus a donné à Ses Apôtres et à tous les Prêtres, le pouvoir de changer, comme Lui, le pain en Son Corps et le vin en Son Sang. 6.- Quand se fait le changement du pain et du vin au Corps et au Sang de Jésus ? - Le changement du pain et du vin au Corps et au Sang de Jésus, se fait à la Messe, au moment de la Consécration, lorsque le Prêtre prononce les mêmes paroles de Jésus : " Ceci est Mon Corps !... Ceci est Mon Sang !... " 7.- Quy a-t-il sur lautel avant la Consécration , - Avant la Consécration, il ny a sur lautel, que du pain et du vin. 8.- Quy a-t-il sur lautel après la Consécration ? - Après la Consécration, il y a sur lautel : Jésus-Christ tout-entier, sous les apparences du pain et du vin. 9.- Pourquoi Jésus-Christ a-t-Il institué lEucharistie ? - Jésus-Christ a institué lEucharistie :
10.- Comment la Messe rend-elle présent le Sacrifice de Jésus sur la Croix ? - La Messe rend présent le Sacrifice de Jésus sur la Croix, parce quelle réalise loffrande perpétuelle de Jésus pour la rémission de nos péchés ; car, sur lautel comme sur la Croix, cest toujours le même Prêtre et la même Victime : Jésus-Christ soffrant pour le rachat de nos péchés. 11.- A qui le Saint Sacrifice de la Messe est-il offert ? - Le Saint Sacrifice de la Messe est offert à Dieu seul, parce que cest un sacrifice dadoration. 12.- Pour quelles raisons le Saint Sacrifice de la Messe est-il offert à Dieu ? - Le Saint Sacrifice de la Messe est offert à Dieu pour Ladorer, Lui demander pardon et obtenir Ses Grâces. 13.- Pour qui le Prêtre offre-t-il le Saint Sacrifice de la Messe ? - Le Prêtre offre le Saint Sacrifice de la Messe pour les vivants et pour les morts, et en particulier aux intentions de ceux qui en ont demandé la célébration. 14.- Comment devons-nous assister au Saint Sacrifice de la Messe ? - Nous devons assister au Saint Sacrifice de la Messe, en entier, avec attention, respect et dévotion. 15.- Quand doit-on assister au Saint Sacrifice de la Messe ? - On doit assister au Saint Sacrifice de la Messe : chaque dimanche (ou samedi soir), ainsi quaux quatre fêtes dobligation : la Toussaint, Noël, lAscension et lAssomption de la Sainte Vierge. Mais il est très louable dy assister souvent. 16.- Quelle est la meilleure façon dassister au Saint Sacrifice de la Messe ? - La meilleure façon dassister au Saint Sacrifice de la Messe est de nous unir attentivement aux prières du Prêtre, avec les sentiments que nous aurions eus au pied de la Croix de Jésus. 17.- Quels sont nos devoirs envers Jésus présent dans lEucharistie ? Nos devoirs envers Jésus présent dans lEucharistie sont :
18.- Quest-ce que communier ? - Communier, cest recevoir Notre-Seigneur réellement présent dans lHostie consacrée. 19.- Quels effets produit en nous la Communion reçue dignement ? - Reçue dignement, la Communion :
20.- Quelles sont les bonnes dispositions à avoir pour bien Communier ? - Les bonnes dispositions pour bien communier sont :
CONSÉQUENCES PRATIQUES A- Connaissant mieux ce si riche Sacrement, nous devons nous préoccuper de ne le recevoir quavec les dispositions nécessaires et le respecter saintement. B- La fréquence possible de la Sainte Communion ne doit pas nous faire perdre de vue la divine réalité quelle contient mystérieusement mais réellement. C- Nous devons nous préparer très attentivement à lassistance au Saint Sacrifice de la Messe, de même quà la Sainte Communion, si nous désirons dignement la recevoir. De même quil convient de nous remémorer volontiers, dans la journée qui suit, le merveilleux don que Notre-Seigneur nous a fait en venant en nous. D- Enfin, notre devoir sera de ne jamais manquer le Saint Sacrifice de
la Messe du dimanche, ou celle anticipée du samedi soir. |