ÉTUDE SUCCİNCTE DE
L' APOLOGÉTİQUE
( Abbé L.
ARÈNE. Aumônier d'Écoles libres. École St. Joseph . 83300 DRAGUİGNAN )-
Le présent exposé se veut être un résumé de
l'Apologétique.
Son
but
: Il est de
porter une réponse à ceux qui, croyants ou pas, poseraient la question suivante
:
« Qu'est-ce qui
prouve rationnellement que
C'est à ces
questions que l'apologétique apporte ses réponses et les prouve par le seul
raisonnement.
Définition : L’Apologétique est une étude qui a pour but de prouver que
Ou encore : l'apologétique est une science ayant pour but de justifier
de la véracité de la Religion catholique comme ayant Dieu pour auteur.
Étant une étude scientifique,
on peut la présenter comme étant le fondement de notre Religion chrétienne Or
Sources
et moyens principalement utilisés : L’Apologétique justifie ses
affirmations par des arguments qui font appel au seul raisonnement humain de
tout être capable de raisonner d’une façon claire et logique, et dans lequel
raisonnement la foi n'intervient absolument pas.
Ces arguments constituent des
preuves manifestes s’appuyant sur la science, sur des écrits
authentiques ; sur des découvertes archéologiques et sur divers
témoignages de témoins reconnus comme tels par les études d'historiens
manifestement dignes de foi, et parfois même non croyants.
Son importante utilité :
L’Apologétique permet de connaître la volonté de Dieu sur nos devoirs
en vue d’établir des relations familiales avec Lui, dès ici-bas (par la
Grâce), et qui nous permettent d’obtenir le bonheur du Ciel qui est
« intimité parfaite et éternelle avec Dieu .»
Elle justifie notre foi religieuse et elle permet aussi de défendre
celle-ci contre les attaques des ennemis et des détracteurs de la Religion
révélée.
Elle est particulièrement utile aux adolescents qui, au moment où prend
naturellement forme en eux leur personnalité, ont un besoin de preuves,
concernant, en particulier : l’existence de Dieu ; les raisons
d’avoir à se soumettre à des contraintes morales parfois très exigeantes ;
le devoir de résister à certaines pulsions naturelles ; etc...
1.- La manifeste et nécessaire existence de Dieu, Créateur et Maître de l’univers.
2.- L’existence
temporelle et historique de Jésus-Christ en tant qu’homme et en tant
que Dieu S’étant ajouté la nature
humaine.
3.- La sainteté suréminente de Jésus-Christ constatée par Son comportement durant Son séjour terrestre.
4.- Les déclarations de Jésus affirmant sa divinité, sa messianité et la véracité de Ses affirmations qui n’ont jamais été prises en défaut.
5.- La réalisation effective des déclarations de Jésus
6. La
réalisation par Jésus des prophéties Le concernant.
7.- Ses nombreux miracles réalisés par Sa propre puissance.
8.- Le très spectaculaire miracle de Sa Résurrection constatée et vérifiée par tous ses contemporains.
9.- Le témoignage des Apôtres et des contemporains de Jésus
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L’existence de Dieu se prouve :
a).- Par la
raison : Il est nécessaire et inévitable qu’existe, à l’origine de
l’univers, un être ayant reçu son existence de personne ; qui a donc
toujours existé et qui est à l’origine de tout ce qui existe.
Car nous
constatons que aucun des êtres de l’univers peut être lui-même sa propre
origine, c’est-à-dire s’étant donné à lui-même sa propre existence. En
effet, créer, c’est agir ; et pour agir, il faut auparavant exister…
Il est, par
ailleurs, inévitable que l’être créateur n’ait reçu son existence d’aucun
autre être; et qu’il ait donc
toujours existé ; c’est-à-dire
qu’il soit un être éternel.
Cet être, nous l’appelons Dieu. Il est une
intelligence, une force et une puissance suréminentes
et donc supérieures à tous les êtres de l’univers : Le Créateur de tout être de l’univers.
C’est pourquoi
nous définissons Dieu comme étant : « Un
esprit éternel, infiniment parfait, créateur et maître de tout ce qui
existe »
b).- La
révélation de Dieu
à été manifestée
à maintes reprises par les
Prophètes
Les Prophètes
sont des hommes qui, sous l’inspiration de Dieu, ont annoncé, des
siècles à l’avance, souvent des événements imprévisibles par la seule
connaissance humaine. Et ces événements se sont effectivement réalisés.
Quelques-uns
des plus importants Prophètes : Abraham (-1.900) fondant le
monothéisme par inspiration divine. Moïse
(-1.250) chargé par Dieu de reconduire le Peuple hébreu dans le pays de
Canaan. Élie et Élisée (-875
& 852) rappelant au peuple ses divers devoirs. Isaïe (-733) annonçant un Messie
souffrant, puis sa Résurrection. Jérémie (-640) nous annonçant la grande
déportation du peuple hébreu de -586, puis le retour de l’exode à Babylone en
-538.Ézéchiel (-vers -609). Michée (-716) annonçant la naissance
du Messie à Bethléem de Judée. Daniel (-445) annonçant la chute du
royaume des Perses. David, le grand roi et prophète (- 1.015-975), qui
annonça la fin tragique de Jésus, puis Sa Résurrection…
c).- La révélation manifeste de Dieu
sur la terre en s’ajoutant la nature humaine en
Ce
sont surtout des contemporains de Jésus, Apôtres et fidèles qui ont suivi
Jésus, et qui, par leurs écrits et surtout par les Évangiles, nous ont rapporté
les faits vécus dont ils ont été les témoins. Ils l’ont fait alors qu’ils savaient
par Jésus Lui-même, qu’ils auraient humainement tout à perdre, s’ils
acceptaient d’être Ses disciples. Or, en portant le témoignage de la divinité de Jésus, ils ont
effectivement et humainement tout perdu, supportant la torture et la mort en
martyres pour en attester. Et bien d’autres témoignages ont fait état
d’événements concernant la personne et l’action de Jésus-Christ sur la terre.
La Religion
chrétienne s’appuie essentiellement sur le témoignage de Jésus-Christ.
Jésus c’est Dieu s’étant ajouté la nature humaine en
La naissance de Jésus avait été
annoncée par diverses prophéties. Par exemple, Le lieu de sa
naissance : A Bethlehem, en Judée. (Le prophète Michée, 716 avant
Jésus)
Le mode de conception de Jésus
par l’intervention de l’Esprit-Saint en une toute
jeune fille, vierge. Annonce claire et précise faite par le Prophète Isaïe (650
av. Jésus). : « Voici qu’une jeune-fille,
vierge, concevra et enfantera un fils à qui sera donné le nom de… »
Le
genre de vie modeste et pauvre de Jésus
Son enseignement religieux et moral,
de la part de Dieu le Père.
Son rôle de Rédempteur (=‘racheteur’) en réalisant le rachat de tous les péchés
du monde pour tous les humains de
bonne volonté et d’intention droite.
Ses souffrances généreusement
offertes en réparation de nos péchés.
Sa mort ignominieuse, suivie
de sa Résurrection glorieuse.
Ce ne sont pas seulement les écrits
des disciples et des croyants de Jésus , mais aussi l’Histoire de
l’humanité qui attestent son existence sur la terre..
Cet homme a tellement marqué son temps
que, même ceux qui n’ont pas partagé sa doctrine religieuse, ont
signalé son existence et son parcours terrestre.
C’est ainsi que l’on compte les années
en se référant à son apparition sur la terre.
Que Jésus ait vraiment existé sur
terre ne fait donc vraiment aucun doute pour tous les historiens,
sans exception.
Mais comment
prouver qu’en plus de la nature humaine, Jésus avait aussi la nature
divine ?
Ce sont les arguments suivants qui
établissent et prouvent cette affirmation et qui, de ce fait, révèlent l’origine
divine de la Religion chrétienne
catholique..
Jésus S’est montré durant les
trente trois ans qu’Il a vécus sur terre, non seulement comme un genre de
‘surhomme’, mais comme étant Dieu.
Puis Sa manifestation en Israël pendant des semaines après Sa résurrection,
auprès de quantité de personnes.
Par ailleurs on remarque en Jésus la réalité de Sa nature divine,
Celle-ci se prouve par :
Remarque :-
On dit très justement : « On juge la nature et la qualité d’un arbre d’après celle de ses fruits ! »
- De même, on jugera la crédibilité d’une
personne, non seulement d’après ce qu’elle affirme, mais aussi et surtout
d’après son comportement pratique dans
- Et le dicton est vrai aussi qui déclare
: « Il est possible de tromper quelqu’un tout le temps ; de
tromper tout le monde un certain temps ; mais l’on ne peut pas
tromper tout le monde tout le temps ! »
- Or ceux qui ont suivi Jésus tout au long de
sa prédication, pourtant très exigeante, Lui ont fait confiance jusqu’au
martyre qu’ils ont subi. Si Jésus les avait trompés de quelque manière, ils
s’en seraient immanquablement aperçuet et L’auraient
d’autant plus quitté facilement qu’Il leur annonçait d’avoir à souffrir
terriblement s’ils Lui faisaient confiance.
La sainteté suréminente de Jésus s'est
manifestée par :
1.- L’équilibre et la sagesse de Jésus qui furent absolument extra-ordinaires.
a)
Cela s’est vérifié par l’ascendant qu’Il a exercé sur Ses
contemporains : Sur les Docteurs de la Loi ; sur les Pharisiens, les
Sadducéens, les Scribes, les fidèles et même sur Ses ennemis eux-mêmes, qui L’épiaient et Le
critiquaient, mais qui furent désarmés par Sa personnalité et Ses pouvoirs. Par
ailleurs, Il en a rallié beaucoup par Sa douceur et Son comportement de sage.
b)
On constate aussi chez Jésus Son équilibre mental, sa
constance, et Sa régularité ; Il restait d’égale humeur même
dans les pires situations, ce qui Le faisait respecté de tous. Face à ceux qui auraient voulu Le pousser à
la gloire humaine et à la griserie du succès, Il demeurait imperturbable. Même attitude envers les démolisseurs de Sa
réputation : Il semblait indifférent aux critiques, aux menaces,
aux calomnies et aux hostilités des jaloux et des orgueilleux.
2.- La sainteté de Jésus apparaît comme transçandante
et absolument surnaturelle.
a) Négativement,
d’abord : Jésus est sans aucun péché ni travers. Il l’a dit Lui-
même : « Qui pourra
me convaincre de péché ? » ( c’est-a-dire
: « Je défie qui que ce soit de
Me trouver en défaut en quoi que ce soit ! ». Quel être
humain peut en dire autant ?
b) Positivement ensuite : Jésus
manifeste une sainteté absolue,
par :
Un climat de prière constant et le souci de réaliser
et de rayonner la gloire de Dieu.
Une recherche constante de l’amour du prochain, quel
qu’il soit.
Une prédilection particulière pour les « petits »
et les humbles.
Le
pardon assuré, lorsqu’il y a regret sincère des fautes.
c) Vis-à-vis
de Lui-même, Il est sans faiblesse au regard de la vérité : « Est, est ; non,
non ! »
. Une humilité héroïque, même dans Ses miracles. Toutes qualités absolument surhumaines ne s’expliquant que par une sainteté manifestement divine.
A.- Jésus a affirmé
être le Messie : Il a déclaré
nettement être le Messie promis par Dieu et attendu par le ‘Peuple de
Dieu’, chargé de préparer religieusement sa venue sur terre. Deux textes de
l’Evangile, en particulier, attestent de
la messianité de Jésus :
a) La
déclaration de Jean-Baptiste
annonçant la présence du Messie et l’annonce de Sa manifestation personnelle
prochaine devant le peuple.
Et lorsque Jésus Se manifeste
publiquement, Jean-Baptiste déclare : « Voici
l’Agneau de Dieu’ ; voici Celui
qui enlève les péchés du monde ! »
C’était là, caractériser la mission du Messie : Offrir son
sacrifice final pour la rémission des péchés.
Et Jésus approuve les dires et l’action de Jean Baptiste Le
présentant comme étant le Messie promis et annoncé.
b) La déclaration de Jésus à la femme
samaritaine, au puits de Jacob, lorsque celle-ci déclare à Jésus « Je sais que le Messie, Celui qu’on
appelle le Christ doit venir ; et alors, lorsqu’Il viendra…» Jésus
répondit à cette femme : « Le
Messie, Je le Suis, Moi qui vous parle ! » ( Voir
« Texte des quatre Evangiles en un seul récit » pages 25 à 28)
c) Au
« baptême de pénitence » donné à Jésus par Jean-Baptiste sur un
bord du fleuve Jourdain, Dieu atteste la divinité de Jésus en déclarant à
son sujet : « Il est Mon Fils bien-aimé en qui J’ai mis toutes Mes
complaisances : Ecoutez-Le ! »
d) Par ailleurs : Pierre, questionné par Jésus, répond : « Pour nous (les Apôtres et disciples) Seigneur, Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! » Or, Jésus ne corrige pas cette affirmation. mais l’approuve. en confirmant l’exactitude de la croyance de Pierre, en disant à celui-ci : «Tu es bienheureux, Pierre, parce que ce n’est pas ta simple réflexion humaine qui t’a révélé cela, mais Mon Père qui est dans les Cieux ! »
e) Dans le discours qu'Il fit aux Apôtres, après l’institution de l’Eucharistie, Jésus déclare : « Mon Père et Moi ne sommes qu’Un ! » C’est la nature particulière de cette « filiation » qu’exprime le « Je crois en Dieu », lorsqu’il déclare que le Fils est engendré (du Père), et non pas créé. (Sinon il y aurait à considérer qu’il y a deux Dieu distincts).
f) Devant le Sanhédrin siégeant pour Le condamner en raison de ce qu’Il se dit Dieu-fait-homme, Jésus témoigne clairement : «Vous le dites : Fils de Dieu, Je le suis ! »
g) Enfin, au moment de l’envoi des Apôtres pour répandre Son enseignement par le monde, Jésus dit : « Toute puissance M’a été donnée au Ciel et sur la terre : Allez donc maintenant enseigner toutes les nations. Puis baptisez (ceux qui croiront), au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ! »
B.- Jésus
a affirmé
SA DÌVÌNÌTÉ:
a) L’Apôtre Jean-l’Evangéliste,
devant les foules, n’hésite pas à appeler Jésus en se servant de vocables
révélant la divinité : Lumière,
Verbe, Vie. Des termes qui ne peuvent s’appliquer qu’à ce
qui est divin. Or, là encore, Jésus ne désapprouve pas ce disciple.
b)
Lorsque St. Pierre manifeste
sa foi en Jésus, en déclarant : « Vous
êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Jésus ne corrige pas
cette déclaration ; mais Il l’approuve au contraire, en disant à
Pierre : « Ce qui t’a révélé
cela… c’est Mon Père qui est dans les cieux.»
c) Jésus affirme Sa divinité aux gens de
Jérusalem qui L’interrogent :
« Vous Me connaissez, vous
savez d’où Je viens » Et
encore : « Moi, Je connais
Celui qui m’a envoyé, parce que Je suis auprès de Lui ; et c’est Lui qui
M’a envoyé » (Evangile de St Jean, chapitre
V, verset 25)
N.B. a) Les Juifs, farouches monothéistes,
ne pouvaient pas imaginer ni accepter l’idée de Dieu venant s’incarner en Celui
qu'on appelait « Fils de Dieu ». Et si ses disciples l’ont accepté
comme tel, c’est bien parce qu’ils ont constaté la véracité de Ses dires ;
tandis que ceux qui l’ont rejeté et condamné, c’est bien parce qu’Il avait clairement déclaré et manifesté Sa
divinité.
b)
Face aux dires de Jésus, trois positions sont possibles :
.
Ou bien Il a menti, et nous ne devons pas Le croire ;
mais il faut prouver qu’Il a menti.
.
Ou bien Il déraisonnait médicalement, et alors
il faut le prouver en le démontrant.
. Ou bien Il a
dit vrai, et il faut croire en Son message et essayer de vivre ce message.
. Que Jésus
ait toujours été « vrai » dans tout ce qu’Il a dit, cela se constate
déjà et essentiellement par sa suréminente sainteté, comme cela a été
démontré dans le chapitre 3 de la présente étude.
. Tout
d’abord, on ne peut pas concevoir, en effet, après avoir reconnu la sainteté
suréminente de Jésus, que l’on puisse Le soupçonner d’avoir menti en quelque
domaine que ce soit.
. Tandis que
nous constatons effectivement que, à
aucun moment, Jésus a utilisé le mensonge, ou
quelque duperie, ou un langage à double sens. En quelque domaine que ce
fut et pour quelque motif que l’on puisse imaginer, dans les paroles comme dans
les comportements de Jésus, c’est toujours et sans exception, le vrai qui se manifeste..
. Pour Jésus,
en effet, il n’y a pas de « pieux
mensonge », comme on l’entend dire parfois, afin de s’excuser
d’une déclaration ou d’une action.
. Assurément,
certaines situations sont parfois tellement délicates et difficiles, que l’on
est tenté, pour se justifier faussement ; (ou même, prétendument :
« par charité chrétienne », comme on le dit bien injustement.
) ; ou pour cacher le vrai par un mensonge caractérisé, ou au moyen d’un
camouflage plus ou moins adroit.
. Même
lorsque cela devait Lui être manifestement défavorable, Jésus, ou bien Se
taisait, sachant garder secrète la vérité d’une situation ou d’un fait, (ce qui
est le cas lorsque l’interlocuteur, parfois bien indiscret ou trop curieux, n’a
pas droit à la vérité ) ; ou bien Il disait la vérité, quitte à subir les
pires conséquences de Sa sincérité.
. C’est ainsi
que Jésus a prêché d’avoir à être sincère en tout temps et en tous domaines,
lorsqu’Il dit à son entourage : « Que
votre oui soit oui ! » (si ce dont il s’agit est vrai) ;
mais «
que votre non, soit non ! » (si ce dont il s’agit n’est pas
vrai).
. La
traduction, en latin, de cette déclaration de Jésus s’énonce, grâce à la
sobriété synthétique de cette langue, par
la courte déclaration : « Est,
est ! Non, non ! »
. Après
la recommandation que Jésus avait faite à Ses auditeurs d’avoir à toujours dire
la vérité, même dans des cas graves de conséquences, voire même tragiques, Jésus a eu à connaître cette situation dont
Il savait qu’elle Le mènerait à Sa perte :
Ce fut pendant l’interrogatoire du Grand Prêtre Caïphe, entouré
d’Anciens Grands Prêtres, des Scribes et des Pharisiens. Tous voulaient Sa
disparition par la condamnation et l’exécution la plus épouvantable qui
fut : la crucifixion ! Le Grand Prêtre Caïphe, sachant bien à quoi
s’en tenir et sachant que Jésus ne mentirait pas, Lui posa la perfide
question : « Je t’adjure, par
le Dieu Vivant, de nous dire si tu es le Fils de Dieu ! »
. Jésus répondit clairement et sans
crainte à Caïphe: « Tu l’as
dit. Je le suis !... » . C’était, pour Jésus, signer, là, son
arrêt de mort ! Il est donc allé
jusqu’au bout de Son honnêteté et de la Vérité.
N.B. Les fidèles imitateurs de Jésus sont allés, eux aussi, jusqu’à l’extrême de leur sincérité, en préférant accepter le martyre qu’ils ont effectivement subi, plutôt que de mentir
Définition : Une prophétie
est « l’annonce, par une inspiration divine, d’un
événement futur qui ne peut pas être prévu par les seules capacités
humaines.
Une
prophétie peut aussi consister dans le fait de faire connaître le vrai
sens de textes bibliques ou de certains événements dont la signification
était. Car il est au-dessus de toute capacité humaine de pouvoir, absolument et
précisément, prévoir les événements futurs
Conséquence : Une
prophétie est donc un fait miraculeux
d’ordre intellectuel qui ne peut s’expliquer autrement que par l’intervention
de Dieu agissant sur le prophète par inspiration, puisque au-dessus de toute capacité
humaine.
-
Les prophéties messianiques : Ce sont les annonces, aujourd’hui effectivement réalisées, qui concernent la personne et l’action du Messie-Sauveur promis par Dieu après le Péché Originel,
puis attendu par le Peuple Hébreu pour en faire l’annonce et la préparation de
sa venue sur terre.
-
Principales prophéties
messianiques :
1) Le roi David, (1.015-975 avant Jésus !), annonce avec détails la Passion et la torture
mortelle de Jésus : « Une bande
d’adversaires rôde autour de Moi ! Ils ont percé Mes mains et Mes pieds.
On pourrait compter tous Mes os. Ils M’observent et Me regardent. Ils ont
partagé Mes vêtement et ont joué au sort Ma tunique. Ils m’ont donné une
boisson amère pour apaiser Ma soif ».(Ps. 21)
Dans le même Psaume 21, David annonce aussi
la Résurrection de Jésus « Mais vous
ne laisserez pas, ô Dieu, Votre Saint
(envoyé) connaître la corruption (de la chair) » Ce qui est
manifestement l’annonce de la Résurrection du Crucifié, qui n’a donc pas connu
la corruption corporelle parce que ressuscité.
2) Le Prophète Michée annonce, 720 ans avant la réalisation du fait, le
lieu de la naissance du Messie promis : à Bethléem, alors que
Jésus aurait du naître à l’opposé du pays : à Nazareth, où habitaient
Joseph et Marie : « Et toi, Béthléhem Ephrata ,trop petite
pour être comptée entre les villes de Juda, de toi sortira Celui qui doit être
dominateur en Israël… »
3) Le grand Prophète Isaïe (-740), annonce la conception
virginale et l’enfantement virginal de Jésus, ( l’Emmanuel =Dieu parmi nous ) : Enfant « admirable » et qu’il appelle « Dieu » (Isaïe VII,10 et XI,6). )
Isaïe
a aussi prédit (donc 740 ans à l’avance), l’envoie, par Dieu d’un précurseur de Jésus
(=Jean-Baptiste), chargé d’annoncer la venue du Messie ; alors que les
Juifs pensaient que le Messie Se
manifesterait sans annonceur. : « Voici
que j’enverrai Mon messager devant Lui pour préparer la venue de Celui qui a
été annoncé. » Et le Prophète énumère les titres divins du
Messie qui va venir : « Lumière »,»,
« Prince de la paix », « Père du siècle à venir ,
« Dieu fort ».
;Puis Isaïe
indique à l’avance les territoires palestiniens où Jésus débutera Sa
prédication : « La terre voisine du lac de Tibériade, dans
les tribus de Zabulon et de Nephtali ». (.C’est-à-dire l’actuelle
Galilée ). Il décrit la
psychologie de Jésus et nous trace Son
caractère :: « Il annoncera
la justice aux nations. Il ne criera point, ni n’élèvera
Il faut lire, dans la Bible, le chapitre 52 du livre
d’Isaïe, où sont annoncés, plus de 700
ans avant leur réalisation, des événements que le Prophète a prédits et qui se
sont effectivement réalisés après le venue de Jésus.
Isaïe annonce des
douleurs que Jésus subira effectivement,
lors de Sa Passion ! Il voit Jésus, le Messie-Sauveur,
comme « Messie souffrant » (
Isaïe LII,13) ; mais ensuite : « glorieux
dans Son tombeau » où la mort a été vaincue par
4) Le prophète Malachie (450 avant Jésus) voit le Messie « entrer dans son
temple" le jour des
Rameaux (Malachie III,1)
5)
Le prophète Zacharie (515 avant
Jésus) annonce l’arrivée de Jésus le jour des
Rameaux :: « Voici
votre roi qui vient à vous, plein de douceur, assis sur le petit d’une ânesse.»
- Puis il
annonce la trahison de Judas, un des Apôtres de Jésus : « L’homme qui
mangeait à ma table ; celui que J’aimais s’est tourné contre
Moi ! »
Et c’est aussi l‘annonce du prix de la trahison qui
est annoncé : « Trente pièces
d’argent » ; exactement le montant effectivement reçues
par Judas.
6) Liste de quelques autres Prophètes :
Parmi les
autres Prophètes, on trouve dans la Bible : Nathan (-980). Élie (-860). Élisée (-830).
Les
quatre « Grands Prophètes », appelés ainsi en raison de
l’étendue de leurs ouvrages : Isaïe déjà cité (-740).
Jérémie (-590). Ézéchiel (-590) et Daniel
(-170).
Puis
d’autres, dénommés « Petits Prophètes » :
Parmi les principaux
Prophètes, on trouve dans la Bible : Nathan
( - 980 ), Elie ( - 860 ) et Elisée
( - 830 ) desquels on n’a pas
d’écrit. Puis ce sont ceux dénommés
« petits Prophètes » qui sont : ), David roi
et prophète ( - 1.015 ). Osée ( -
740 ), Joël ( - 580 ), Amos ( - 700 ), Abdias ( ?), Jonas
( - 700 ), Michée ( - 720 ), Nahum ( ? ), Habacuc
( - 630 ), Sophonie ( - 630 ), Aggée ( - 515 ), Zacharie
( - 490 ), Malachie ( - 450 ), Baruch
( ? ), Néhémie ( - 430 ), Esdras ( - 360 )
7) La valeur apologétique des
Prophéties
. Les
prophéties réunissent tous les caractères de la vérité parce que :
Elles se
manifestent comme authentiques. En effet, d’une façon pratiquement
universelle, par la critique historique des documents, on reconnaît facilement
que les écrits prophétiques sont antérieurs de plusieurs siècles à la venue
du Christ.
Le roi
Hérode lui-même, afin de savoir où est celui que les Juifs pieux appellent
« le roi d’Israël », se réfère à l’annonce prophétique du lieu où
l’enfant est dit devoir naître.
Par ailleurs, alors que les Juifs
considéraient que le Messie rétablirait aussi la royauté politique en Israël et
qu’ils concevaient le Messie devant être un conquérant glorieux, les
prophéties ont annoncé, tout au contraire, un Messie souffrant et
humilié ; un conquérant des âmes et non pas des corps. Or c’est ce qui
s’est effectivement et exactement réalisé en Jésus.
. Re précisons ici
que les prophéties ont été faites en des temps parfois très éloignés les
unes des autres, montre bien qu’il n’y a absolument pas pu y avoir
entre
les Prophètes une quelconque connivence ou supercherie.
. Enfin, les prophéties n’annoncent pas
des événements donnés comme probables ou approximatifs, mais elles
affirment, d’une façon claire et certaine les choses, telles qu’elles devront
se passer. Elles précisent même parfois les modalités particulières de leur
réalisation.
8)° Jésus a Lui-même fait des
prophéties.
Jésus a non seulement réalisé les prophéties Le
concernant et qui avaient été faites des siècles avant Sa venue, mais Il a
Lui-même fait des prophéties, qui se sont réalisées par
. Jésus a annoncé Sa Passion. Et Il l’a effectivement subie
; au grand scandale des Juifs qui s’attendaient à des événements totalement
inverses.
. De même, le jour des Rameaux Jésus a annoncé Sa Résurrection. C’est là,
non seulement la preuve de Sa puissance divine, mais aussi la
réalisation d’un fait qu’aucune personne ne pouvait imaginer, à savoir qu’un
mort se ressuscitât lui-même !
Il a
prophétiquement annoncé : la dispersion des Disciples ; la
persécution des Apôtres et de bien des Disciples ; puis leur
rassemblement en Galilée, loin de la Judée.
Il a annoncé le reniement de Pierre, ainsi que la trahison
de Son Apôtre Judas ;
Bien avant
leur réalisation, Jésus annonce prophétiquement la démolition du Temple et
la ruine de Jérusalem, puis enfin la dispersion des Juifs pour de
longs siècles !
N.B. a) Ce ne sera que I948 ans après
l’annonce prophétique de cette dispersion, que les Juifs reviendront en Israël
pour y refonder (et à quel prix, encore aujourd’hui !) la nation juive.
. b)
Le phénomène prophétique ne peut pas s’expliquer autrement que par une
nécessaire et manifeste intervention de Dieu, qu’il s’agisse des prophéties
faites au temps qui ont précédé celui de Jésus, ou de celles que Jésus a
Lui-même faites, et dont le monde entier a pu en constater historiquement la
réalisation.
Conséquences de toutes ces
considérations :
Dieu ne peut intervenir qu’en faveur de ce
qui est VRAI. Et comme Son intervention
ne l’a été qu’ en faveur de la Religion chrétienne Catholique, Apostolique
et Romaine, c’est donc bien la preuve que celle-ci est
Définition. Un miracle est un fait
réel, mais extra-ordinaire en son origine. En effet,
sa réalisation ne peut absolument pas être expliquée par les seules forces
humaines ou naturelles. Un miracle ne peut donc s’expliquer que par
l’intervention d’une force et d’une puissance
qui ne peuvent être que ‘sur-naturelle et donc surhumaine.
Distinction.
On distingue plusieurs formes de miracles : Les miracles d’ordre physique
et les miracles d’ordre intellectuel (=
d’ordre non matériel).
Importance
apologétique particulière des miracles : Les miracles ont une
importance psychologique particulière, parce qu’ils apparaissent à notre esprit
et à nos sens d’une façon spectaculaire et étonnante. Ils ne peuvent donc pas
s’expliquer d’une façon ordinaire et naturelle. Ils nécessitent, à l’origine,
l’intervention d’une puissance sur-naturelle.
-
Distinction : Il y a une différence fondamentale entre les miracles faits par
les personnes, et ceux opérés par Jésus. En effet tous les miracles que
Jésus a réalisés, l’ont été par sa puissance personnelle. Et cette
puissance ne peut être que divine, aucun humain ne pouvant, de lui-même,
réaliser un tel prodige.
-
N.B. Lorsque des personnes
ont fait ou peuvent faire un miracle, cela ne le peut être qu’en vertu d’un
pouvoir passager reçu de la puissance de Dieu . et non pas d’un pouvoir
personnel, aucun être humain ne pouvant réaliser un miracle par ses propres
capacités.
Les
miracles réalisés par Jésus sont de deux catégories : Les miracles d’ordre physique; et les miracles d’ordre
intellectuel.
a) Les miracles d’ordre physique, sont ainsi
appelés parce qu’ils ont été réalisés sur des corps, C’est-à-dire de la
matière sensible saisissable par non sens.
. Ce sont les miracles réalisés par Jésus sur
des personnes : Lorsqu’Il a guéri des malades ; ou
lorsqu’Il a ressuscité des morts ( la
fille adolescente de Jaïre ;le fils de la pauvre
veuve de Naïme ; son ami Lazare).
. Mais ce sont aussi des miracles physiques
réalisés sur des être inanimés (les
pêches miraculeuses des Apôtres, la tempête apaisée sur le lac de
Tibériade ; la multiplication des pains ;etc.)
Les
Evangiles nous rapportent quarante quatre miracles de ceux, très nombreux, que
Jésus a réalisés. Dont trente trois de ceux-ci sont détaillés.
b) Les miracles dit ‘d’ordre intellectuel’ sont ceux que Jésus a
réalisés en Se situant au niveau de l’esprit. Ce qui est le cas des prophéties,
ou des conversions.
- Le caractère ‘extraordinaire’ et ‘surnaturel’
des miracles de Jésus.
Personne n’a la possibilité d’opérer, par lui-même, des actes autres que ceux réalisé par une puissance humaine et naturelle. Or, dans le cas de Jésus, c’est en décidant et en agissant personnellement que les miracles ont été opérés. C’est de la sorte qu’Il a réalisé de nombreuses guérisons physiques. Il a procédé aussi à des exorcismes et a réalisé personnellement des prophéties faites très avant sa venue. Et Il a fait des prophéties qui se sont réalisées.
Les Evangiles rapportent 44 des miracles réalisés par Jésus, dont 33 avec des détails précis ; en particulier les résurrections, dont la sienne propre. Celles-ci furent, de la part de Jésus, la preuve spectaculaire la plus manifeste de sa puissance divine.
Les contemporains de Jésus, pour la plupart, n’étaient pas des ‘intellectuels’. Très proches de la nature ils n’étaient pas dépourvus d’intelligence ni d’un grand ‘bon-sens’. Ils étaient plus portés aux choses sensibles au concrètes ; à ce qui est physique, matériel. Pour ces gens sans instruction mais confrontés aux réalités concrètes, il fallait du concret et du pratique et du matériellement vérifiable.
Si les personnes qui ont écouté Jésus, L’ont suivi jusqu'à la fin, c’est pour beaucoup en raison des spectaculaires miracles opérés par Lui et dont, d’ailleurs, ils étaient très souvent matériellement ou spirituellement les heureux bénéficiaires.
Quelques miracles plus spectaculaires réalisés par Jésus.
La guérison
immédiate de maladies
physique incurables dans ce temps-là. ( Ex : Le paralytique ; l’aveugle-né ; les dix
lépreux, etc.) Sans oublier les trois résurrections réalisées, dont la Sienne
propre..
Plus
spécialement, le miracle de la’ guérison de l’aveugle-né’, particulièrement
spectaculaire en raison des enquêtes approfondies et répétées faites par les incrédules
Pharisiens auprès du miraculé et de sa famille en vue de pousser au maximum la
possibilité de confondre Jésus en Le mettant en porte-à-faux. (Evangile de St.
Jean : IX, 1 à 41 et X, 1 à 21)
- L’
expulsion des Démons de possédés
(= les exorcismes).
- Miracles réalisés sur des êtres inanimés : La multiplication des pains, par deux
fois, devant et au profit des milliers de gens qui étaient là. La tempête
apaisée. La pèche miraculeuse. Etc…Ces miracles ont
une qualité probante particulière en raison de ce qu’il n’était pas possible,
dans ces cas, d’une quelconque connivence ou ‘arrangement’ secret avec des
êtres de la nature sur lesquels ont porté ces miracles.de
la nature
L’authenticité
des miracles de Jésus.
Cette authenticité est surtout prouvée par
le comportement des Apôtres et des Disciples de Jésus. En effet, bien que
prévenus, par Jésus, des conséquences les plus humainement défavorables et
souvent tragiques, tous ceux qui ont connu et compris la nature et la mission
divines de Jésus, sont allés jusqu’au bout, la mort y comprise.. Or, pas plus que nous, ces gens n’avaient la
naïveté d’accepter une vie si exigeante pour eux et pour leurs familles, s’ils
n’avaient pas eu la conviction acquise par l’expérience, du bien fondé de leur
confiance à faire à Jésus.
La résurrection de Jésus constitue le miracle le plus probant de Sa divinité (et donc de l’origine divine de la Religion qu’Il a prêchée) ; en même temps qu’il fut le miracle le plus spectaculaire et le moins attendu humainement de tous les miracles. Les principaux arguments attestant ce fait sont nombreux :
a)
Le psaume 21 du
roi David annonçait l’événement 1.000 ans avant sa réalisation : « Vous
ne permettrez pas, Seigneur, que Votre Saint connaisse la corruption. »
b)
Les Evangiles,
livres historiques, ainsi que divers historiens profanes des premiers siècles,
soit rapportent le fait, soit font allusion à la réputation de Jésus comme
ayant ressuscité. ( Flavius-Joseph, Tite Live, etc…)
c)
Afin d’éviter
toute supercherie après la mise au tombeau de Jésus, par la substitution puis l’échange
de son corps avec celui d’un sosie, les ennemis de Jésus avaient obtenu des
Romains la garde très sérieuse du tombeau.
d)
Le conseil
mensonger des Pharisiens donné aux gardes romains du tombeau ayant quitté
celui-ci après la Résurrection, de déclarer à leur chef qu’il y avait eu,
pendant leur sommeil, effraction et enlèvement du cadavre de Jésus révèle bien leur embarras devant un
fait patent. Et les gardes, conscients de ce que leur présence était devenue sans
fondement, prirent l’initiative de quitter leur poste sans en avoir reçu
l’ordre.;
e)
Les Saintes
femmes venues au tombeau, au petit
matin, pour faire parachever l’embaumement sommaire de la veille, ont rapporté
le constat du tombeau vide et l’absence des gardes romains ; ainsi que
l’apparition de Jésus. Ce que confirma La venue sur place des Apôtres pour
vérification.
f)
Après Sa
résurrection, Jésus est resté plus d’un mois au vu et au su de quantité d’
habitants, Se montrant à eux, leur parlant, et complétant Son enseignement aux
Apôtres.
g)
La vérification,
par l’incrédule Apôtre Thomas, des marques physiques de la crucifixion restées
sur le corps de Jésus ; puis sa confiante adhésion au fait vérifié de la
Résurrection.
h)
Les Evangiles, en
tant que récits historiques incontestés, ont rapporté avec clarté le fait de la
Résurrection.
N.B. Il est important de rappeler ici que la
Résurrection de Jésus a manifesté la mise à notre disposition de la Grâce
amenant une ’revitalisation spirituelle’ rendue possible pour nous, si nous
sommes fidèles. Après la ‘mort spirituelle’ apportée par les péchés, c’est la
‘résurrection’ de la Vie divine rendue à
toute âme fidèle par l’état de Grâce retrouvé.
Les
Apôtres n’étaient pas des « intellectuels.». Ils étaient des gens sûrement
intelligents, mais sensibles aux choses de
Le comportement des Apôtres est
particulièrement significatif et apporte une valeur apologétique
particulièrement importante et probante :
En effet, voilà douze hommes dont on peut penser qu’ils menaient une vie
certainement laborieuse et paisible, et qui, (à part Jean l’Evangéliste,) pour
la plupart, étaient certainement mariés, comme l’était Pierre (dont Jésus avait
un jour guéri la belle-même) et avaient donc la
lourde charge de responsabilités familiales. Ils ne risquaient donc pas de faire confiance et
de suivre quelque aventurier ; sauf si celui-ci leur apportait les preuves
manifestes de ses dires.
Tous les
contemporains de Jésus, surtout les Apôtres, comme tout un chacun, avaient le
souci de réussir leur vie et de veiller à celle de ceux dont ils avaient
1/- Première remarque significative : Ce n’est que l’expérience concrète acquise
grâce à la vérification des dires et des actions de Jésus, que leur confiance
et leur foi en Lui s’ancra en eux. Or Jésus avait prétendu, un jour, être
au-dessus de toute condition humaine en
déclarant publiquement : « Qui Me convaincra de
péché ? » Ce qui revenait
à déclarer : ‘Je défie qui que
ce soit de Me trouver en défaut en quoi que ce soit ! ’. Or, pour qui
connaît la nature humaine, une pareille prétention ne peut, humainement, émaner
que de d’un fieffé orgueilleux…
Et c’est bien parce que cette incroyable affirmation de Jésus s'est révélée exacte, que les Apôtres ont pu acquérir une totale confiance en Jésus, n’ayant effectivement jamais eu la possibilité de Le prendre en défaut en quoi que ce fut. Car s’ils avaient constaté quelque défaut en Lui, ils Lui auraient tout logiquement et prudemment retiré leur confiance ; car Jésus aurait alors montré, de ce fait, qu’Il avait menti par orgueil ou par présomption en Se déclarant ‘impeccable’.
2/- Une autre fois, Jésus avait clairement déclaré
une chose humainement impensable : à savoir qu’Il Se ressusciterait après Sa
mise à mort ! Personne n’aurait même eu l’idée de réclamer de Jésus une
pareille réalisation, la mort étant une fin absolue et définitive. C’est ce qui
explique le besoin, pour les Apôtres, informés par les femmes revenant du
tombeau vide, d'aller constater et vérifier par eux-mêmes l’exactitude de la
réalisation de la prophétie faite par Jésus ayant annoncé Sa résurrection.
Gens sensibles à ce qui est concret, si les Apôtres n’avaient pas vérifié par eux-même le fait, jamais ils auraient continué à croire en Jésus, surtout en sachant à quoi les conduirait catastrophiquement sur le plan humain, leur fidélité envers leur Maître.
3/- En effet, et cela fait l’objet d’un autre
argument apologétique en faveur de la personne et de la prédication de Jésus :
C'est la prédiction, par le Maître, de l’avenir de ces braves gens s'ils
acceptent de devenir Ses disciples. C'est un tableau des plus rébarbatifs qui
leur est présenté : Non seulement il ne leur est promis ni récompense humaine
et terrestre, ni honneurs, ni enviable situation, ni bonheur terrestre ;
mais c’est exactement l'inverse que
Jésus leur promet en retour de leur confiante fidélité envers Lui : Jésus leur
annonce que, humainement, eux et donc leurs familles, auront absolument tout à
perdre s’ils Le suivent. Et, bien plus encore : ils paieront leur fidélité
par la persécution, le mépris et, finalement, par la torture et le martyre.
Et nous constatons que tous les Apôtres
ont été fidèles et ont accepté effectivement les sacrifices et la mort violente
du martyre. A part Jean l’Evangéliste qui a providentiellement vécu jusqu’à
l’age de 90 ans et qui a ainsi pu, tout en veillant sur
. Face à un tel témoignage de la part de gens
qui, sur place, ont pu juger de la valeur de la personne de Jésus et de Ses
dires, et qui connaissaient donc parfaitement la situation en profondeur,
payant d' un tel prix leur confiance et leur fidélité, cela ne pouvait l'être
qu'en raison d’une certitude éclairée et vérifiée de l’origine divine du programme mené par
Jésus, comme de la divinité de Sa personne.
Pour
nous qui vivons à deux millénaires du temps du Christ, nous pouvons logiquement
ressentir parfois quelque doute ; tandis que les contemporains de Jésus,
étant sur place et disposant parfaitement de tous les moyens de vérification,
nous pouvons donc raisonnablement et en toute sécurité d’esprit, leur faire
confiance et vivre dans la même fidélité envers Notre-Seigneur,
au sein de l’Eglise qu’Il a fondée et qu'Il a munie pour nous des merveilleux
moyens de sanctification personnelle durant cette vie ; et de les imiter dans
leur foi courageuse, avec la même fidélité persévérante.
L’étude de
l’Apologétique, en ce qui concerne un chacun de nous, n’a pas d’autre but que
de nous conduire, au moyen de son étude, à la même certitude qui a été celle
des contemporains de Jésus en leur confiance puis en leur foi éclairée en la
personne de Jésus, en Son message et en Sa doctrine, le tout constituant
l'authentique Religion. C'est celle que nous transmet, elle seule fidèlement et
intégralement, l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine.
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N.B. Voir aussi deux articles éclairant la
présente étude et portant les titres de :